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Comportement de paiement : Bilan de l’année 2022


Depuis quelques temps déjà, la question des délais de paiement agite les milieux économiques, mais pas seulement, tant le problème est central pour nombre d’entreprises. Alors que l’on s’interroge sur la conjoncture prévue pour 2023, après la série de chocs encaissés en 2022, “guerre en Ukraine, crise énergétique, inflation record”, il semble opportun d’aborder la problématique des retards de paiement sous l’angle de données chiffrées, circonstanciées et transparentes.

Retards de paiement, hausse des défaillances : deux problématiques intimement liées.

Premièrement, et c’est une bonne nouvelle, les retards de paiement retrouvent leur niveau d’avant-crise avec 11,6 jours en moyenne entre avril et juin 2022. D’après le cabinet spécialisé Altares, ce niveau n’avait “jamais été aussi faible depuis le premier trimestre 2020”. Par ailleurs, il faut savoir qu’il était de 12,1 jours au trimestre précédent (2022).

Pour autant des disparités existent entre les entreprises, notamment en termes de taille et de secteur d’activité. Ainsi les PME font figures de bonnes élèves vis-à-vis des sociétés de plus grandes tailles, ce qui joue indéniablement dans le rapport de force “Client/Fournisseurs” au détriment des plus petits acteurs. De même, le B2C des “entreprises s’adressant directement aux consommateurs” aligne les plus mauvais scores : “19,4 jours, restauration ; 19 jours, coiffure et beauté et 17,6 jours, commerce de détail d’habillement.”

Pour ce qui est des défaillances et sauvegardes d’entreprises, le bilan Altares (4e trimestre 2022) est sans appel avec “une hausse exceptionnelle de près de 50 % par rapport à 2021“. Avec 42 500 procédures ouvertes sur 2022, l’étude relève “un taux jamais observé auparavant” même si “le nombre global de procédures reste toutefois inférieur de 10 000 par rapport aux niveaux de 2019.” Le cabinet alerte : “l’augmentation des défaillances s’accélère de manière alarmante pour les PME dont plus de 3200 ont défailli en 2022. 143 000 emplois directs sont aujourd’hui menacés. “ 

Retards de paiement : des impacts directs et critiques sur la santé des entreprises.

Dans une autre étude, Altares se concentre sur “le vrai impact des retards de paiement“. Et là aussi le cabinet pointe le doigt sur les principales conséquences qu’impliquent les retards de paiement pour les entreprises :

  • Coût financier en forte croissance
  • Charge importante du recouvrement
  • Implications sur l’humain et la productivité
  • Impact sur la relation client/fournisseur

Dans le détail, l’étude affirme que “les retards de paiement accélèrent la mise en procédure pour 25 % des défaillances“. Le constat est clair, qui dit retards de paiement dit “privation d’une trésorerie conséquente” et, dans le meilleur des cas, un manque à gagner pour les “investissements, et donc leur développement et l’emploi”. Et dans le pire de cas, il est question de survie même des entreprises touchées avec “un risque sur la pérennité du fournisseur”.

Dans la même logique, le programme DunTrade a calculé que, en France, 43% des entreprises ont “moins d’une chance sur 2 d’être payées à l’heure” (45% en Europe et dans le Monde). Heureusement, pour plus d’un mois de retard de paiement, le chiffre retombe à 8%. D’autant que, avec une inflation en hausse, le coût réel des retards de paiement pour une entreprise est mécaniquement lui aussi en hausse. “Un montant que les fournisseurs doivent financer” ce qui, notamment dans le cas des TPE/PME les plus fragiles, peut s’avérer fatal !

Montant global des impayés en France : des chiffres astronomiques qui interpellent.

Pour Classe Export, “ce ne sont pas moins de 56 Md€ de factures impayées qui sont comptabilisées” chaque année, ce qui représente 2% du PIB de la France. Le site insiste sur le fait que “comme les TPE fonctionnent souvent en flux tendus, le risque d’impayés contribue à leur précarisation financière et met en péril leur possibilité de croissance”.

A contrario, “si toutes les entreprises étaient réglées parfaitement dans les délais, les PME récupéreraient 12 Md€ et les ETI 4 Md€” soit un total de 16 Md€, estime netPME. Cela en dit long sur l’ampleur du phénomène, “80% des entreprises commerciales font face à des impayés pour des raisons diverses”, et surtout sa gravité : “25% des dépôts de bilan sont dus à ces défauts de paiement”.

 Clearnox, LA solution contre les retards de paiement.

En matière de retards de paiement et d’impayés, des solutions efficaces existent… Ainsi Clearnox s’est imposé comme la référence sur le marché des TPE/PME, tout en s’adressant aussi désormais à celui des ETI, ou encore aux cabinets Experts-Comptables. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • 50% du temps passé à la relance économisée
  • Jusqu’à 30% de gain de trésorerie
  • 700 Millions € d’encours gérés
  • 150 000 clients relancés par mois
  • 10 Md € cumulés de factures réglées

Collaborative, intuitive et facile à utiliser, la solution Clearnox constitue une réponse adaptée pour protéger la trésorerie des entreprises, en optimisant le monitoring du poste client et préservant la relation client !

À propos de Clearnox

Clearnox, leader dans le suivi, la relance et le paiement de factures, permet aux entreprises d’être payées plus facilement et plus rapidement. Grâce à une solution innovante en ligne et une méthodologie éprouvée, Clearnox apporte une réponse aux problèmes majeurs des entreprises : la sécurisation d’un niveau suffisant de trésorerie et la maîtrise des délais de règlement. Clearnox est un service cloud d’Isabel Group, principale fintech de Belgique qui propose ses solutions à 90 000 entreprises, 3 600 cabinets d’expertise comptable, 250 partenaires logiciels et 650 banques en automatisant 450 millions de transactions par an, soit 7,10 Md € par jour. 
www.clearnox.com 

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Tel. : +33 2 47 60 65 96

 


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