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Cash management : 3 bonnes pratiques de gestion du cash pour les PME


Savoir gérer efficacement sa trésorerie est crucial pour les PME, aux ressources souvent limitées. Il en va tout simplement de leur pérennité. Un décalage trop important entre leurs encaissements et décaissements pourrait en effet compromettre leur solvabilité. Afin de préserver leur bonne santé, les PME doivent donc opter pour un pilotage stratégique de leurs flux financiers : c’est ce qu’on appelle le cash management. Mais comment mettre en œuvre une telle pratique ? On vous explique !

Le cash management, un enjeu de premier plan pour les PME

Le cash management se rapporte à l’ensemble des méthodes qu’une entreprise peut employer pour gérer ses ressources financières. Il s’agit d’analyser l’ensemble des flux financiers d’une entreprise afin d’optimiser son niveau de liquidité. Plus concrètement, cela consiste à définir tous les flux de trésorerie circulant dans l’entreprise, à mesure leur volume et leur évolution, puis à les optimiser.

Une stratégie de cash management permet ainsi aux entreprises de :

  • Anticiper les aléas: Retards de paiements, fraudes, forte hausse d’un poste de dépense… Grâce à une excellente visibilité sur ses flux de trésorerie, l’entreprise est en mesure de détecter rapidement les incidents et d’agir pour les résoudre au plus vite.

  • Investir judicieusement: grâce au cash management, vous savez si vous avez suffisamment de cash qui rentre pour faire face à vos dépenses, et donc si vous pouvez investir dans de nouveaux actifs (ou si vous avez besoin de financements pour y parvenir).

Ainsi, le cash management aide ainsi les entreprises à garantir leur santé financière, et par extension, contribue à rassurer leurs partenaires et clients. Car elles disposent de revenus souvent limités, les PME doivent ainsi être particulièrement attentives à leurs flux de trésorerie pour préserver leurs finances et leur réputation. Dans cette optique, voici 3 conseils à suivre pour une meilleure gestion de cash en entreprise.

#1 Etablir un prévisionnel

Afin de préserver leur santé financière les PME ont tout intérêt à mettre en place un plan de trésorerie prévisionnel. Ce planning, souvent réalisé sous la forme de tableau, permet d’anticiper et d’enregistrer les encaissements et les décaissements d’une entreprise sur plusieurs mois – notamment lorsque son activité économique est moins dense. En fonction de la saisonnalité, les commerces de certains secteurs – tels que le tourisme ou l’agriculture – peuvent en effet connaître des variations d’activité importantes. Un planning prévisionnel permet d’une part de chiffrer ces variations et leur impact sur la trésorerie de l’entreprise, et d’autre part, d’anticiper les fonds suffisants à prévoir avant la basse saison. Ainsi, les PME sont en mesure de gérer leur cash de façon optimale à moyen et long terme.

#2 Suivre régulièrement ses flux de trésorerie

Assurer un suivi régulier et rigoureux de ses flux de trésorerie est essentiel pour toute entreprise souhaitant optimiser sa gestion de cash. Cela implique de tenir à jour les registres financiers et de vérifier fréquemment les entrées et sorties d’argent. Dans cette optique, les PME doivent définir clairement les éléments qui impactent leurs encaissements et décaissements, notamment :

  • Les flux de trésorerie d’exploitation : les flux d’exploitation proviennent des activités de l’entreprise, c’est-à-dire les encaissements propres à la vente de biens ou de services et les décaissements liés au paiement des charges. Le suivi de ces flux contribue à déterminer le niveau de liquidités disponibles de l’entreprise.

  • Les investissements: cessions de titre, équipements informatiques, acquisitions d’immobilisations… Il est important de répertorier tous les investissements à venir pour une meilleure visibilité.

  • Les financements: emprunts bancaires, levées de fonds, apports personnels… Les sources de financement doivent également être prises en compte lors du suivi des flux car elles impactent fortement le cashflow d’une entreprise.

Lire aussi : 5 indicateurs à surveiller au quotidien pour optimiser son cashflow

A noter : il est important de disposer d’une visibilité globale et en temps réel sur ces encaissements et décaissements afin de préserver la bonne santé de l’entreprise.

#3 Réduire ses délais de paiement

Enfin, une troisième bonne pratique pour les PME consiste à réduire au maximum leurs délais de paiement. En effet, en encourageant les clients à régler leurs factures dans les délais convenus, l’entreprise dispose de liquidités plus rapidement, limitant ainsi ses problèmes de trésorerie. A l’inverse, de nombreuses petites et moyennes entreprises peuvent très vite se retrouver en difficulté si les factures impayées et les retards de paiement s’accumulent.

Afin d’éviter cet écueil, et de conserver la maîtrise sur sa trésorerie, il est important de mettre en place une solide politique de recouvrement de créances impliquant :

  • Des incitations aux paiements anticipés ;

  • Des relances de paiements régulières et personnalisées ;

  • Une gestion efficace des litiges, doublée d’une communication appropriée afin de préserver la relation commerciale.

Clearnox, l’outil indispensable pour optimiser votre cash management

Solution simple et intuitive de recouvrement de créances, Clearnox permet de raccourcir vos délais de paiements, d’automatiser le processus de relance et de fluidifier les échanges, tout en vous apportant une visibilité parfaite sur l’encours client. Le module Objectif Cash de Clearnox rend le pilotage de trésorerie aussi simple qu’intuitif. Grâce à cette fonctionnalité, vous avez la possibilité de fixer des objectifs d’encaissement mensuels en fonction de l’historique des mois précédents. De plus, le tableau de bord de l’outil vous offre une visualisation en temps réel des encaissements et décaissements et vous permet de mettre en place des actions correctives afin de répondre plus efficacement à vos objectifs. Une véritable plus-value si vous enregistrez des mouvements financiers importants !

 


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