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Culture Cash : comment la mettre en place dans mon entreprise ?


  • dot Metiers
  • date February 11, 2019
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La trésorerie est le levier majeur de l’entreprise pour développer son activité, mais avant tout pour assurer sa pérennité. Et pour optimiser sa trésorerie, l’entreprise doit mobiliser tous les collaborateurs. La culture cash milite en ce sens : il s’agit d’insuffler au sein de l’entreprise la volonté collective de maintenir un niveau de cash suffisant.

 

Pourquoi développer la culture cash dans votre entreprise.

Quel que soit leur département et leur échelon, tous les collaborateurs ont intérêt à optimiser la trésorerie de l’entreprise. A défaut de cash suffisant : l’entreprise ne peut investir pour se développer, paraît fragile pour négocier un financement auprès d’un partenaire, et dans l’hypothèse la plus extrême, risque de faire faillite en période de crise. Alors ce sont tous les collaborateurs qui en pâtissent, du dirigeant qui perd le fruit d’années de travail aux salariés qui se trouvent licenciés, en passant par les associés qui ne reçoivent pas de dividendes.

Facturer, c’est bien. Encaisser c’est mieux.

Une entreprise bénéficiaire n’est pas à l’abri du dépôt de bilan : sans cash disponible, impossible d’acheter du stock ou de payer ses employés par exemple. C’est pourquoi, autant que le chiffre d’affaires ou les bénéfices, l’état de la trésorerie doit faire l’objet d’une vigilance stricte. A tout instant, l’entreprise doit être en mesure de répondre à ses besoins en financement.

La culture cash vise à anticiper une situation financière périlleuse.

En instaurant la culture cash dans l’entreprise, ses dirigeants se donnent en amont les moyens efficaces pour optimiser la trésorerie et prévenir les difficultés financières. Et ces moyens doivent être mis en œuvre à tous les niveaux de l’entreprise.

 

Comment mettre en place la culture cash.

4 étapes essentielles pour mettre en place la culture cash.

  • Etablir la politique de trésorerie et définir les moyens.

Sans attendre que la trésorerie se dégrade, la direction générale doit déterminer avec précision les besoins en trésorerie de l’entreprise, en tenant compte des imprévus. Dès cette étape de mise en place de la culture cash, il est primordial d’avoir une visibilité parfaite sur les chiffres, et notamment : les comptes annuels passés, le prévisionnel et le plan de financement, l’encours client en temps réel. Sur cette base, la direction, avec le service financier, est en mesure de fixer des process efficaces pour améliorer et maintenir ses finances.

  • Communiquer sur les grands axes de la culture cash à tous les niveaux de l’entreprise.

Contrairement à une idée répandue, les financiers ne sont pas seuls impliqués : c’est en mobilisant l’effort collectif que l’entreprise parviendra à optimiser sa trésorerie, et c’est d’ailleurs tout l’enjeu de la culture cash. Une fois les grands axes déterminés, il s’agit donc de faire circuler l’information. Un reporting régulier, d’autre part, permet de tenir l’ensemble des collaborateurs informés des résultats de la politique mise en place, pour corriger certaines actions et/ou accroître la motivation.

  • Impliquer concrètement les collaborateurs.

La culture cash doit représenter un objectif majeur dans la politique de l’entreprise, tous services confondus. C’est en effet l’action collective qui permet d’agir efficacement et rapidement sur la trésorerie. Il est donc essentiel d’assigner à chacun des objectifs. Par exemple :

–          La direction générale, en concours avec les financiers, établit et partage les process à mettre en place pour mieux piloter la trésorerie de l’entreprise.

–          Le service achat optimise la rotation des stocks pour ne pas mobiliser les liquidités outre mesure, et négocie avec les fournisseurs de rallonger les délais de règlement en vue de réduire le BFR.

–          Les commerciaux collaborent avec le service comptable pour réduire les délais de paiement des créances clients et éviter les impayés.

  • Maintenir une surveillance accrue sur l’état de la trésorerie et de l’encours client.

Pour mesurer les résultats de la politique de culture cash, la direction générale doit avoir une visibilité continue sur la trésorerie : niveau de cash, encours client, prévisions d’encaissement, retards de paiement. Cette visibilité permet d’entreprendre efficacement les actions nécessaires.

Pour chaque étape, des outils permettent de faciliter la mise en place de la culture cash, et d’optimiser ses résultats.

 

 

Le logiciel Clearnox pour développer la culture cash

Dans la mesure où elle mobilise l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise, la culture cash peut s’avérer délicate à mettre en place et à piloter. C’est pourquoi il s’avère indispensable de s’équiper d’une solution logicielle permettant de faciliter toutes les étapes de la politique de trésorerie. Le logiciel Clearnox offre cette opportunité.

–          Une visibilité parfaite et en temps réel sur la trésorerie de l’entreprise. Grâce à son tableau de bord synthétique, Clearnox permet de surveiller l’encours client à tout instant. L’opportunité pour les services concernés de mettre en œuvre rapidement les actions nécessaires : relances des factures impayées, résolution de litiges clients… Clearnox permet en outre d’avoir une vision détaillée par client : classés par profils payeurs, les clients se voient assigner des scénarios de relance personnalisés, pour d’autant plus d’efficacité. Les clients classés mauvais payeurs, d’autre part, peuvent se voir appliquer une procédure spécifique : délai de paiement réduits, suspension des ventes jusqu’au paiement des factures en cours… En agissant au niveau des délais de paiement, l’entreprise réduit considérablement son BFR, et améliore d’autant sa trésorerie.

–          Une visibilité partagée pour impliquer les collaborateurs. En partageant l’accès à l’information avec les collaborateurs concernés, l’entreprise s’offre l’opportunité d’optimiser sa trésorerie plus rapidement. Le logiciel de recouvrement de créances Clearnox offre un fonctionnement collaboratif simplifié, et permet de mettre en place un reporting périodique. La situation de l’encours client est connue de tous, et chacun peut agir à sa mesure, conformément à la politique de culture cash établie en amont par la direction. Les commerciaux, notamment, ont un rôle primordial dans la procédure de relance client. Interlocuteur privilégié du client, le commercial peut participer à accélérer le délai de paiement tout en préservant la relation commerciale. Ce faisant, le BFR est réduit et la trésorerie optimisée.

 

Instaurer la culture cash dans l’entreprise, c’est limiter les risques d’insuffisance de trésorerie. Dans la mesure où la bonne gestion de l’encours client participe activement à la bonne santé financière de l’entreprise, il est indispensable de se doter d’un logiciel à cet effet, avec en ligne de mire un objectif : la collaboration interne.


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